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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 05:11

Le 10 octobre suivant le maire convoque de nouveaux les mêmes pour la nomination d’un sous-lieutenant et d’un fourrier. C’est Le Roy Jacques, qui est élu sous-lieutenant et Verrier Napoléon Gabriel, fourrier, lesquels acceptent leur poste.

 

De-lib-10-oct.jpg

 

Organisation de la garde nationale de Saint-Jean

 

1830-Organisation-de-la-garde.jpg


C’est alors que dans la séance du 9 octobre 1830, M. Guizot, ministre de l’intérieur, présente à la chambre des députés deux projets de loi sur la garde nationale, l’un en cinq sections et vingt-cinq articles sur la garde nationale mobile, l’autre en six titres et soixante-deux articles sur la garde nationale sédentaire. C'est dans cette garde que se rangeait celle de Saint-Jean.


S’engage alors, le 11 décembre suivant, la discussion générale qui durera jusqu’au 6 janvier 1831, séance dans laquelle le projet de loi est adopté. Dans sa séance du 20 janvier, la loi adopté par la chambre des députés est présentée à la chambre des pairs. S’engage alors, le 23 février, une longue discussion sur une série d’amendements. Bref, la loi sera adoptée et sanctionnée par le roi le 22 mars 1831 et promulguée le 25 du même mois.


La promulgation de cette loi entraine immédiatement des décisions à l’échelon local.

 

L’année 1831 est une suite de décisions dont nous avons pensé intéressant de vous donner copies des archives municipales.

 

Prestation de serment des officiers de tous grades


Le 12 avril 1831 le préfet adresse aux maires une circulaire dans laquelle il rappelle que « L’article 29 de la loi du 22 mars dernier, sur la garde nationale, veut que les officiers de tous grades, actuellement en fonction, prêtent dans le mois de la promulgation de la loi, serment de fidélité au roi, à la charte constitutionnelle et aux lois du royaume.

Ce délai devant expiré le 26 courant au soir, la prestation légale du serment se présente, dans l’ordre d’urgence des opérations, comme l‘une des premières à régler ».

 

C’est à cet effet que le 25 avril 1831, le maire convoque les officiers de la garde de Saint-Jean

 

25-avril-1831-Serment.jpg

 

Nomination des officiers, sous-officiers et caporaux


L’article 50 de la loi du 22 mars comprend que : « Dans chaque commune, les gardes nationaux appelés à former une compagnie ou subdivision de compagnie se réuniront sans armes et sans uniforme pour procéder, en présence du président du conseil de recensement, assisté par les deux membres les plus âgés de ce conseil, à la nomination de leurs officiers, sous-officiers et caporaux ».

 

 

L’article 34 de la loi précisait que : « La force ordinaire des compagnies sera de 60 à 200 hommes ; néanmoins, la commune qui n’aura que 50 à 60 gardes nationaux formera une compagnie ». Saint Jean avec des effectifs variant de 50 à 70 hommes entrait dans cette dernière catégorie.


Et l’article 35 indiquait qu’en fonction des effectifs de la compagnie de la garde nationale à pied de toutes armes, celle de Saint-Jean pouvait prétendre à un capitaine en premier, un lieutenant, un sous-lieutenant, un sergent major, un sergent fourrier, quatre sergents, huit caporaux et un tambour.

 

L’article 60 de la loi indique que : « Les officiers, sous-officiers et caporaux sont élus pour trois ans. Ils pourront être réélus ».


Et l’article 62 qu’ : « Aussitôt qu’un emploi quelconque deviendra vacant, il sera pourvu au remplacement, suivant les formes établies par la présente loi ».


C’est dans ce cadre que le maire, président du conseil de recensement, convoque, le 29 mai 1831, les habitants portés au contrôle de la garde nationale de la commune. Voici les comptes-rendus de cette assemblée extraits des archives communales 3H2.


29-mai-1831-1.jpg

29-mai-1831-2.jpg

Nous tenons, à l'attention de ceux qui auraient du mal à lire ces textes, des "traductions" plus lisibles.

à suivre…

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 04:31

Le 13 juillet 1816, le préfet adresse aux maires du département des extraits de l’ordonnance du roi en date du 12 janvier 1816 qui détermine l’uniforme de la garde nationale et de l’instruction du 30 avril de la même année qui précise ce que doit être cet uniforme pour le département de l’Oise.

 

1816 16 juillet-1-copie-1


Nous retrouvons dans les archives une liste qui concerne le prix de cet uniforme et du matériel qui l’accompagne, sans savoir si elle émane de l’autorité supérieure ou d’une étude menée au niveau de la commune.

 

Prix-de-l-habillement.jpg

 

Nous ne trouvons aucune suite qui lui soit donnée, ce qui s’explique, sans doute, par les faibles ressources de la commune, qui ne pouvait se permettre une telle dépense, ni, et surtout des habitants de la commune, dont les revenus étaient extrêmement bas.


Une ordonnance spéciale en date du 23 février 1817, accorde au département de l’Oise la faveur d’une organisation de la garde nationale, avec pour le service ordinaire tant à pied qu’à cheval, composée de 1727 hommes pour l’arrondissement de Compiègne.


Apparemment nous ne trouvons trace de l’état nominatif des habitants âgés de 20 à 60 ans, demandé par le préfet dans sa circulaire du 19 mars 1817. Mais comme le précise une seconde circulaire du 14 mars 1818, « le temps précieux des récoltes et puis la saison d’hiver m’ont engagé à la retarder jusqu’à présent ». Toutefois, il est recommandé au maire de se rendre au conseil de canton où il sera convoqué.

De ce moment jusqu’à la liste établie au mois de septembre 1830, suivant l’arrêté du préfet en date du 23 août précédent, nous ne trouvons aucun document dans les archives municipales dans lequel serait évoqué la garde nationale.

 

Liste-1830-1.jpg

Liste-1830-2-copie.jpg


Le dimanche 26 septembre 1830, le maire de la commune réuni tous les habitants portés au contrôle de la garde nationale, à l’effet de nommer leurs officiers et sous-officiers. En voici le procès-verbal intégral.

 

De-lib-26-sept-1830.jpg« Après avoir reconnu par l’âge que c’était Verrier Jean, Magniant François et Merlieux Pierre, qui étaient les trois scrutateurs, ils ont été installé dans leur fonction ; et Verrier Napoléon Gabriel, secrétaire, ayant été reconnu comme des plus jeunes capables d’en remplir les fonctions. Après avoir fait la distribution du papier nécessaire pour les bulletins, chacun les ayant mis dans un vase, nous avons fait l’appel de tous les hommes présents qui s’est trouvé être de cinquante six ; ayant compté les bulletins du vase, avons trouvé qu’ils se montaient au même nombre ; nous avons procédé au dépouillement, où nous avons trouvé que Langelez François, commis, avait obtenu trente-trois voix ; Deschamps Jean-Marie, garde vente, avait obtenu onze voix et Bombard Jean-Louis avait onze voix pour le grade de lieutenant. Et pour celui de sous-lieutenant, Deschamps Jean-Marie, a obtenu vingt-quatre voix ; Bombard Jean-Louis a obtenu quatorze voix ; les autres voix ont été divisées sur différents individus. Aucun des candidats n’ayant obtenu la majorité absolue, nous avons procédé à un second tour de scrutin ; après avoir fait le dépouillement nous avons trouvé que Langelez François, commis, a obtenu cinquante-deux voix pour le grade de lieutenant ; et Bombard Jean-Louis, le même nombre de voix pour le grade de sous-lieutenant ; lesquels ayant obtenus la majorité absolue ont été reconnu pour lieutenant et sous-lieutenant ; et étant présents, ont accepté d’en remplir les fonctions.

Nous avons procédé ensuite, de même, à la nomination des sous-officiers ; il a été dit que celui qui aurait le plus de voix serait sergent major, et les autres sergents ; d’après le dépouillement on a trouvé trente-huit voix obtenues à Deschamps Jean-Marie, trente-quatre voix obtenues à Magniant Victor ; trente-deux voix obtenues à Langelez François (dit satyre) ; et trente-une voix obtenues à Langelez Joseph ; lesquels ont été reconnu en qualité de sergent-major et sergents et ont accepté chacun leur grade.

Ayant procédé de même pour la nomination des caporaux, il s’est trouvé que c’étaient : Magniant Alexandre ; Geffrois Pierre ; Leleu François ; Toussaint Antoine ; Merlieux Jean-Baptiste et Magniant François (père), qui avaient obtenu la majorité relative et ont tous accepté leur fonction ; et ont les scrutateurs, secrétaire, officiers et sous-officiers signé après lecture faite ».

à suivre…

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 05:20

A partir du 23 messidor An 4 (11 juillet 1796), conformément à la circulaire du département du 25 prairial An 4, et jusqu’au 5 germinal An VIII (26 mars 1800), l’administration municipale de Saint-Jean-aux-Bois disparaît et passe sous la tutelle du canton de Pierrefonds. Dorénavant toutes les décisions en dépendront.


C'est ainsi que durant toute cette période nous ne trouvons aucune délibération ou autre texte figurer dans les archives de la commune.


Par la loi du 28 prairial an III, la garde nationale est maintenue, puis le sera de même par la constitution de l’an VIII ; mais en 1805, elle n'existe plus que sur le papier. Napoléon ordonne sa reconstitution, se réservant le choix des officiers. En réalité, seules quelques compagnies d'élite et des gardes d'honneur sont mises en place, restant pendant quelques années aux marges du système militaire impérial. A la fin de l'empire cependant, et pendant les cent-jours, le besoin de soldats amène à verser une partie de la garde nationale dans l'armée active.

 

1814 20 décembre-1Le 8 janvier 1814, un décret impérial met en activité par son article 1er la garde nationale de "notre bonne ville de Paris"

 

Le 16 juillet 1814, une ordonnance de Louis XVIII est publiée concernant l'organisation des gardes nationales du royaume.

 

Le 14 décembre suivant le préfet adresse aux maires du département une circulaire (copie ci-contre) leur demandant d'établie la liste des citoyens, âgés de 20 à 60 ans, domiciliés dans la commune et portés au rôle de la contribution personnelle. C'est à cette occasion que nous reverrons de nouveau se manifester une garde nationale dans la commune.

 


Liste des citoyens qui, d’après les lois, peuvent être appelés à servir dans la garde nationale

 

Cette liste, établie par le maire, Leduc, date du 6 janvier 1815. Elle est fort intéressante, dans la mesure où elle nous donne une photographie de la population masculine de ce moment, avec les noms, prénoms, dates et lieux de naissance, montant des impôts payés, professions et tailles des individus.

 

1815.jpg

                                                                                                               Archives communales 3H3

 

GARDE NATIONALE 1815 copie-1-copie-2

GARDE-NATIONALE-1815-2.jpg

à suivre…

 

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 04:33

De-lib-12-mai-1793.jpgLe 12 mai 1793 : « s'est présenté en la maison commune de St Jean aux Bois les citoyens actifs de la municipalité dudit St Jean inscrits au rôle de la garde nationale, étant réunis au lieu des séances ordinaires pour élire leurs officiers,

Ont été élus, pour leur capitaine le citoyen François Louis Aubé, Garde général de conservation forestière, ensuite le citoyen François Denis Mismaca été nommé lieutenant à cette nomination, ensuite le citoyen François Deschamps a été nommé premier sous lieutenant, ensuite on a nommé pour le second sous lieutenant Pierre Deschamps, ensuite on a nommé pour premier sergent François Toussaint, et pour le second sergent a été nommé le citoyen Adrien Mariage pour second sergent. Ensuite ont été élus pour caporaux, le citoyen Charles Harlaux, les sieurs Jean Michel Tourneur, Jean Marie Chuette, François Magniant ».

 

François Louis Aubé sera nommé commandant du bataillon du canton de Pierrefonds.


Le 21 juillet 1793 : « le conseil général de la commune de St Jean aux Bois après avoir pris connaissance des fusils qui existent dans ladite commune. Conjointement avec le citoyen François Louis AUBÉ, commandant du bataillon du canton de Pierrefonds avons reconnu qu'il existait dans ladite commune de St Jean, quarante-un fusils, qui à l'exception de trois ou quatre, nous avons jugé hors d'état de servir sans danger, En outre que les propriétaires desdits fusils en mauvais état, sont hors d'état de pouvoir les faire réparer ».

 

De-lib-21-juillet-1793.jpg


Le 13 messidor An III (1er juillet 1795), le maire reçoit la circulaire suivante :


« Citoyen, en vertu de l'article 25 de la loi relative à la réorganisation des Gardes nationales et que vous recevrez ce jourd'hui, je vous requiers de rassembler tous les citoyens valides de votre commune, depuis l'âge de 16 ans jusqu'à celui de 60, et de nommer de suite, un de vos membres qui présidera l'assemblée, que vous aurez soin de faire tenir ce décadi prochain, conformément à la susdite loi. Vous me ferez passer, d'ici à la fin du présent mois, les états résultants de cette opération, attendu que je suis obligé de rendre compte au gouvernement de l'exécution de ladite loi ».


Loi-du-28-prairial.jpgLa loi dont il est ici question est celle du 28 prairial an III (16 juin 1795) qui réorganise la garde nationale des départements, comme le précise son article premier. Elle comprend 54 articles répartis en 3 chapitres. L’article 25 se trouve au deuxième chapitre « Elections ».


Le 25 pluviôse An IV (15 février 1796), en vertu de la loi : « il a été procédé à y celle ainsi qu'il suit : le citoyen Pierre Deschamps de la commune La Solitude, a été pour capitaine de la garde nationale, Louis Vivrais, aussi de ladite commune a été nommé lieutenant, le citoyen Jean Louis Magniant fils a été nommé sous-lieutenant, le citoyen François Deschamps a été nommé premier sergent, le citoyen Jean Verrière second sergent, le citoyen Jean Michel Tourneur premier caporal et Michel Desjardin, second caporal, Ambroise Levasseur 3e caporal, Nicolas Tourneur 4e pour caporal et attendu que les citoyens composant ladite commune sont en trop petit nombre pour former une compagnie, ils ont été déclarés tous volontaires, excepté ceux dont l'âge exclu par la loi ».


Il s’agissait de faire suite à la circulaire du 1er juillet 1795 concernant l’application de l’article 25 de la loi du 28 prairial An III, afin de procéder à l’élection de la direction des gardes nationaux de la commune.

à suivre

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 05:18

Les temps antérieurs à la révolution française


L’institution des milices remonte en France, aux premiers siècles de la monarchie. Dès l’origine des communes, on voit les bourgeois et marchands s’armer pour maintenir l’ordre et la tranquillité dans leur cité, assurer l’exécution des actes de l’autorité, et pour se défendre contre les entreprises des seigneurs féodaux. Quand le pouvoir royal eut pris dans ses mains les rênes de ces mille petites républiques, et qu’une force armée régulière, permanente, eut été instituée, ces milices, cessant d’être utiles, durent se dissoudre d’elles-mêmes.


Paris posséda de bonne heure, sous la dénomination de « guet des métiers » une garde citoyenne que créa, sans doute, la nécessité pour les marchands de suppléer, par eux-mêmes, à l’insuffisance des moyens de surveillance et de police qui pouvaient exister à cette époque. Le guet des métiers prit une certaine importance pendant les graves événements qui s’accomplirent dans Paris, sous le règne de Charles VI, et il est permis de penser qu’il dut posséder, à la suite de ces circonstances, une organisation régulière.


Forte de ces traditions, Paris, aux premiers temps de la révolution, organisa une garde nationale.


Soldat de la garde nationaleEn 1789, les traditions des milices bourgeoises étaient encore assez vivantes en France pour que l’exemple de Paris pût être immédiatement suivi dans les provinces.


La garde nationale est le nom donné lors de la révolution française à la milice armée formée de simples citoyens, chargés de maintenir l’ordre dans leur ville et leur quartier, à l’instar de la garde nationale créée à Paris. Elle était composée de tous les hommes valides âgés de dix-huit à soixante ans. Elle a existé sous tous les régimes politiques de la France jusqu’à sa dissolution en juillet 1871, aux lendemains de la commune de Paris, hormis une courte période pendant laquelle elle fut officiellement supprimée de 1827 à 1830.


Avant le décret de 1791 (29 septembre-14 octobre), relatif à l’organisation de la garde nationale, sa situation avait été réglée par plusieurs actes de l’assemblé constituante : 10-14 août 1789 ; décret du 14 décembre de la même année ; décret des 22 décembre 1789 janvier 1790.


La constitution de 1791 fut le premier code, aussi complet qu’il pouvait l’être à l’époque, de la garde nationale, dans son article 2 titre IV.


La garde nationale à Saint-Jean-aux-Bois


A Saint-Jean, la garde nationale est constituée dès le début 1792, 28 citoyens signent leur engagement dans la garde nationale : 

                    

Thibaut Honoré Michel ; Lefèvre Jean Pierre ; Deschamps François ; Verrier Jean ; Jacques Connétable ; Leduc Georges Joachim ; Langelez Joseph ; Magniant Jacques ; Tourneur François ; Langelez Louis ; Magniant Louis ; Renard Jean Michel ; Magniant François ; Tourneur Jean Louis ; Tourneur François ; Harlaut Charles ; Cuvillier Jean ; Billoré François ; Levasseur Jean ; Chuette Jean Marie ; Mismacq Nicolas ; Tourneur Louis ; Deschamps Pierre ; Labbé Jean Henri ; Deschamps Jean Baptiste ; Saintier Denis ; Bonvalot Antoine ; Renard Firmin.


Délibération 22 janvierLe 22 janvier (copie ci-joint de la délibération du conseil général de la commune de Saint-Jean) : « les citoyens actifs de la municipalité de St Jean aux Bois inscrits au rôle de la garde nationale dudit lieu étant réunis au lieu des séances ordinaires pour élire au scrutin individuel et à la pluralité absolue des suffrages leurs officiers ont élus au premier tour de scrutin pour leur capitaine le sieur François Louis Aubé, garde général de la conservation fores-tière, ensuite le sieur Louis Le Roy a été nommé lieutenant, à cette nomina-tion a succédé celle du sieur Antoine Gautier, garde de la conservation forestière pour la place de premier sous lieutenant, la place du second sous lieutenant a échu au sieur Denis Sentier, garde de la conservation forestière,

 A la pluralité relative et au scrutin individuel ont été élus sergents, les sieurs Honoré Michel Thibaut et Jean Pierre Lefèvre,

 Ensuite ont été élus pour caporaux les sieurs François Deschamps, Jean Verrière, Jacques Connétable (fils), François Toussaint ».

 

 Le 5 juillet 1792, le conseil du district de Compiègne s’adresse à toutes les municipalités de son ressort en ces termes :


 « Dès le vingt-six mai dernier, Messieurs, nous vous avons adressé la loi du 6 du même mois relative à la formation de 31 nouveaux bataillons de gardes nationaux volontaires ; le 12 juin nous vous avons rappelé dans une circulaire l’article VI de la même loi portant qu’il sera fait dans chacun des bataillons déjà existants une augmentation de 226 hommes et les articles X et XI toujours de la même loi qui vous enseignent ce que vous avez à faire pour vous y conformer. Nous vous avons engagé de plus à faire tous vos efforts pour procurer à la patrie de nouveaux défenseurs. Nous ne voyons aucun fruit de nos sollicitations et de votre zèle.

5 juillet 1792 copieCependant les ennemis de la patrie s’accroissent de jour en jour, les dangers auxquels tout expose nos frères d’armes sur les frontières augmentant, presque toutes les puis-sances de l’Europe réunies contre notre constitution et notre bonheur exigent de leur opposer des armées formidables composées de généreux citoyens assez amis de la liberté pour la maintenir au péril de leur vie. Avec quel empres-sement nous tous qui avons été en principales victimes des abus de l’ancien régime et qui avons gémi sous le poids du despotisme, ne vole-rions-nous pas aux camps pour être les intrépides défenseurs d’une liberté si glorieusement conquise ? Mais la raison, l’obli-gation de remplir les fonctions intéressantes qui nous sont confiées, nous retient. C’est donc à vous, Messieurs, à s’embraser du beau feu du patriotisme. Cette brillante jeunesse, l’espoir de notre patrie nouvellement libre, faites lui le récit des maux qui naguère vous accablaient, que les pères qui jouissent d’une liberté trop longtemps désirée interrogent leurs enfants et leur demande s’ils veulent encore voir ravager leur héritage, et anéantir les fruits de leurs lueurs et de leurs travaux, qu’ils leur demandent enfin s’ils veulent souffrir, qu’ils redeviennent esclaves. Cette seule pensée les fera frémir et sans doute ils se feront inscrire à l’envie sur le registre que vous devez tenir ouvert à cet effet. Notre district sera-t-il le seul qui ne contribuerait pas à Compléter les légions de notre département ? Loin de nous une idée aussi accablante ? Nous espérons tout de votre zèle et nous nous rassurons sur le patriotisme, la valeur et le courage de toute la jeunesse de ce district et notamment de votre commune ».

 à suivre

 

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 04:56

Un-peu-d-humour.jpg

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 12:32

 

Le vendredi 11 janvier 2013 13 heures 35


Ce matin, de nombreux lecteurs nous signalent des dysfonctionnements dans la réception des photos de l’article, “L’assainissement de Malassise”, que ce soit sur Mac ou PC. Ce n’est pas la première fois que que nous rencontrons ce genre de problème avec Overblog et cela devient pénible. Nous avons chaque jours plusieurs dizaines de visiteurs sur notre site, et à la longue nous risquons de les lasser et ceux-ci abandonneront leur visite. Si de tels dysfonctionnements ne sont pas corrigés rapidement nous envisagerons de quitter cette société, à notre grand regret, pour une autre plus fiable.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 04:12

Quelques photos du chantier de l'assainissement de Malassise dont nous ne vous avons pas encore parlé. Le chantier, commencé dans la première semaine de décembre, se poursuit actuellement, après l'interruption des fêtes, en direction de La Brévière. Il s'agit de la pose de la canalisation des eaux usées qui sera raccordé, à la hauteur du château, au réseau existant.

 

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 04:55

PANNEAU D’ANGLE DES RUES DES MEUNIERS ET PLAIDEURS

Panneau-rue-des-Meuniers-1.jpgPanneau-rue-des-Meuniers-2.jpgPanneau-rue-des-Meuniers-3.jpg

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 04:30

Lors de la session ordinaire du conseil municipal du 26 août 1934, un conseiller, monsieur Louis Tourneur demande à ses collègues leur avis sur « l’achat d’un corbillard comme il en existe dans les communes voisines. Le conseil décide de se renseigner sur le sujet afin de pouvoir prendre une décision lors d'une prochaine séance. Il charge M. le maire de demander ces renseignements ».


La même année, le 25 novembre, M. le maire donne lecture d’une lettre de son collègue de Vieux Moulin, par laquelle celui-ci lui donne les renseignements concernant l’achat d’un corbillard que sa commune a faite. Ce brancard mortuaire a été payé 975 francs à la maison Huchez à Compiègne, fin décembre 1932.


A la suite de quoi le conseil donne un avis favorable à l’achat d’un corbillard du même type et décide d’opérer un virement de crédits afin de prendre l’argent qui n’est pas prévu au budget primitif à l’article de l’entretien des bâtiments communaux.


Le conseil décide ensuite que ce brancard mortuaire sera rangé dans l’église et recouvert d’une housse pour le protéger.

 

A partir des années 1960, la pompe à incendie ayant été vendue, il sera garé dans le local de l’ancien matériel.


C’est vers les années 1965, les pompes funèbres assurant le plus souvent les services funéraires, que ce corbillard ne sera plus utilisé. Les souvenirs des anciens sont assez vagues sur le sujet.

 

Corbillard.jpg

 

 

Le témoignage de Michel T… : “J’ai en mémoire les obsèques de mes grands-parents en 1949 et 1959 (Monsieur et madame Legrand, les boulangers). Le cercueil était posé sur un plateau à bras supporté par deux roues cerclées de fer. La distance entre la maison des défunts et le cimetière étant courte à Saint-Jean, cela rendait les frais de transport très économiques”.

 

 

Nous n’avons pu savoir s’il était utilisé depuis La Brévière et Malassise.

 

D’après les articles de presse relatant certains enterrements, il apparaît qu’avant cet achat, du moins dans Saint-Jean, les cercueils étaient portés à bras d’hommes. Nous trouvons fréquemment écrit que les cordons du linceul était tenus par : suivaient alors les noms de personnalités du village suivant le rang du défunt.

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