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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 04:41

Comme les autres maires du département, celui de Saint Jean reçoit la circulaire préfectorale du 16 août 1830 (copie ci-contre), concernant l’avènement de Louis-Philippe 1er, roi des français.


Circulaire-et-arrete.jpg


La réception de cette circulaire est notée dans le registre, mais ne donne lieu à aucune délibération du conseil municipal et aucune festivité particulière n’est  apparemment ni décidée ni notée.


L’arrêté du 6 septembre 1830 relatif au serment à prêter par les fonctionnaires municipaux. A l’époque les membres des conseils municipaux, désignés par le pouvoir central, étaient considérés comme des fonctionnaires* et c’est à ce titre qu’ils devaient prêter le serment suivant : « Je jure fidélité au roi des français, obéissance à la charte constitutionnelle et aux lois de royaume ».


Bien que le registre des délibérations n’en fasse pas état, nous savons que le conseil se réunit en séance le 19 septembre pour la prestation de serment des conseillers. Une seconde réunion se tiendra le 31 octobre pour l’installation de Jean Louis Magniant aux fonctions d’adjoint au maire, nommé par arrêté du préfet de l’Oise en date du 24 septembre 1830. Le nouvel adjoint est ensuite « requis de prêter le serment prescrit par la loi du 31 août 1830 ».


Le maire semble vouloir expédier la séance car la délibération se termine en notant qu’ « après quoi M. le maire a remis l’extrait de l’arrêté précité qui le nomme, et a levé la séance, après avoir déclaré que le sieur Magniant Jean Louis est installé dans ses fonctions d’adjoint ».


Une troisième séance du conseil aura lieu le 26 décembre afin d’installer deux nouveaux conseillers nommés par arrêté du 2 décembre, Jean Verrier, bûcheron et Jean Louis Bombars, fendeur de lattes.


Charte-constitutionnelle.jpgUn troisième conseiller, le sieur Boivinet, est autorisé par lettre du préfet, « à cause d’empêchement de l’emploi qu’il a comme commis planteur dans la forêt » à prêter serment ce même jour.


Quant à la lecture de la charte constitutionnelle, elle ne semble pas avoir été faite avec le cérémonial exigé par les autorités puisque le registre note simplement que « L'an mil huit cent trente, le dimanche trente un octobre, le maire de la commune de Saint Jean aux Bois, canton de Compiègne, ayant convoqué l'adjoint et les membres du conseil municipal pour être présent à la lecture publique de la charte constitutionnelle, se sont transportés à la porte de l'église, à l'issue des vêpres ; le maire a procédé à la lecture de ladite charte, ainsi qu'il est prescrit par arrêté de M. le préfet du 9 octobre 1830 ».


Une fois encore, nous constatons que les édiles de Saint Jean ne manifestaient pas toujours un enthousiasme débordant envers les décisions qui leur étaient « conseillées » par les autorités supérieures.

 

* Avec la loi n°91 du 21 mars 1831, les choses évolueront dans un sens plus « démocratique »

 

Declaration-du-roi.jpg

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 04:42

En 1804, à Saint Jean aux Bois, fête du couronnement de l’empereur.

 

Nous trouvons dans les archives de la commune, au fil des couronnements des divers souverains qui ont régnés sur le pays, des comptes rendus de cérémonies, qui loin d'être spontanées pour la plupart, ont toujours été succitées par l'autorité supérieure sous forme de circulaires préfectorales. 

 

Ainsi en est-il pour le couronnement de Napoléon 1er.

 

Fête du couronnement de l'empereur


Le-sacre-de-Napoleon-1.jpg"Le deux nivôse an treize (23 décembre), le conseil municipal de la commune de St Jean aux Bois convoqué par le maire de ladite commune en vertu de la circulaire du préfet du département de l'Oise relative à la célébration de la fête du couronnement de sa majesté impériale, le conseil municipal consi-dérant que tous les habitants de ladite commune sont tous à peu près dans la même classe d'indigence, a arrêté qu'à l'unanimité la somme de quatorze Francs pour être employé à procurer un violon pour faire danser les habitants et du vin pour  rafraîchissement".

 

Et que copie de la présente délibération serait envoyée au sous-préfet de Compiègne.

Signé : RENARD LEDUC, maire

 

Le couronnement avait eu lieu le 2 décembre. Nous ne connaissons pas la date de la circulaire préfectorale, mais assurément bien avant la date du 23 décembre peut-on penser. De même nous ignorons à quelle date eu lieu ladite fête dans la commune. Le peu d’empressement du conseil à délibérer, le manque de moyens invoqués et son déroulement minimum semblent indiquer un manque d’enthousiasme de la population pour cette célébration. 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 04:35

1836.jpg

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 04:41

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 04:41

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à suivre demain

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 04:30

Galerie-des-visiteurs-illustres.jpg

 

Jean-Eugène Durand né en 1845 était un photographe français, spécialisé dans les clichés de monuments historiques.

 

Eglise-Choeur-copie-1.jpg Eglise-Choeur-et-transept-nord-copie.jpg


Sous-chef de bureau aux Monuments historiques, Durand était également photographe, attaché à cette administration.


Ses premiers clichés en 1876 concernent les monuments de la Seine et Oise.

 

Eglise partie de la nef copie Eglise--choeur-copie-1.jpg

Intérieur de le nef


Durand comme Mieusement couvre l’ensemble du territoire français pour réaliser des milliers de prises de vues destinés à enrichir les fonds des archives de la Commissions des monuments français.

 

Eglise--fac-ade-late-rale-copie.jpg

Photo prise en 1885 après la restauration de l'église


Pendant les quarante années de son activité (1876-1917) qui se prolonge bien après sa retraite, il continu à photographier des monuments, avant, pendant et après restauration.


De ce photographe nous avons trouvé sept clichés de Saint Jean aux Bois dans les archives du Ministère de la culture, Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, dont certaines sont déjà parues dans nos articles.

 

Salle-capitulaire-copie-1.jpg

Photo prise en 1888 avant la restauration de la salle capitulaire


Quelque 1750 plaques de verre sont acquises par le service des beaux arts en 1923-1924.


Jean-Eugène Durand décède en 1926.


Source : Wikipédia et médiathèque, patrimoine, culture.

http://www.mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr/fr/biographies/durand_jean_eugene.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Eug%C3%A8ne_Durand

 

Photos publiées avec l'autorisation de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine. Nos remerciements à M. Jean-Daniel Parizet son directeur.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 04:49

Une page d'histoire

 

Extraits des archives communales Série H - Affaires militaires ; 4H Faits de guerre 1914-1918 ; 4H2 Service de santé.

RECTO.jpg

VERSO.jpg


On ignore comment les femmes de Saint-Jean prirent l'arrêté suivant placardé sur la porte de la mairie. Imaginons un instant les réactions, à juste titre révoltées, si le maire était aujourd'hui contraint de prendre un tel arrêté et de l'afficher sur le panneau administratif !

 

4.jpg

Traduction

Article 1er  — Il sera tenu à la mairie un registre spécial de police sur lequel seront inscrites les femmes ou filles connues comme se livrant de notoriété publique à la prostitution. Avant toute inscription, l’intéressée sera avisé et appelé à présenter ses observations au Maire. L’inscription sera notifiée à l’intéressée.

Article 2 — Le registre sera communiqué aux commandants de cantonnements qui en feraient la demande ou aux médecins militaires par eux délégués.

Article 3 — Toute intéressée inscrite au registre est tenue de se soumettre aux visites médicales prescrites d’accord avec l’autorité militaire et dans les conditions fixées par celles-ci.

Article 4 — Toute femme reconnue malade et pouvant recevoir des soins sur place pourra bénéficier, si elle est privée de ressources, de la loi du 15 juillet 1893 sur l’assistance médicale gratuite.

Article 5 — Si elle doit être hospitalisée, elle fera l’objet d’une mesure d’expulsion vers la zone de l’intérieur, à prendre par l’autorité militaire, seule compétente.

Article 6 — Défense faite à tout hôtelier, logeur, restaurateur ou débitant, d’employer à titre quelconque aucune femme ou fille de mauvaise vie, et d’en recevoir ou d’en loger dans aucun local dépendant de l’immeuble qu’il occupe.

Article 7 — Le garde champêtre, et, en général, tous agents de la force publique sont chargés de l’exécution du présent arrêté.

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 04:36

Nous avons déjà écrit que les enfants, au moment de la récréation s’égayaient un peu partout sur la place du village et même quelquefois un peu plus loin.

 

10---copie.gif


Bien que leur surveillance ne fut pas toujours facile, surtout avec un nombre d’élèves important (voir les photos de classe), les plus grands encadrant les petits, tant que la circulation automobile ne fut pas trop importante il fallait s’en accommoder, jusqu’au jour où cela n’était plus possible.


Le 2 octobre le conseil municipal est amené à examiner une lettre de l’inspecteur primaire attirant l’attention de la municipalité sur la responsabilité qu’elle encourt en laissant jouer les élèves sur la place pendant les récréations. Le conseil accepte le principe de clore la partie gazonnée faisant suite à l’école. (emplacement de l’ancienne mare)

 

Le conseil du 13 mars 1958 se fait présenter un projet par un architecte désigné à cet effet et vu par l’architecte des bâtiments de France.

Les plans comprennent :

L’aménagement d’une cour d’école sur la partie gazonnée de la place avec clôture et portes.

 

13-juin-1.jpgLa démolition des W.C. et la construction d’un ensemble de W.C. neufs avec écoulement des eaux et puisard. (W.C. actuellement remplacés par de nouveaux).

 

La transformation de l’ancien four communal en préau, avec réfectoire et prolongement du toit sur le vestiaire.


Le conseil approuve le projet et décide à cet effet de transférer une parcelle de 1055m2 du domaine public au domaine privé communal pour aménagement de la cour d’école. Par arrêté du 3 octobre le préfet prononce le déclassement de la parcelle.

 

Faute de moyen financier suffisant les travaux se feront en deux tranches.

 

Panorama.jpg

P1000768.jpg

 

Fin septembre 1959 la réception définitive des travaux a lieu, la cour est prête pour la rentrée.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 04:44

Récapitulation

 

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 04:48

Les hameaux

 

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